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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:13

Meurtriers, j'ai dit ! 
Et j'ai toujours pas trouvé comment grossir mes titres, shame on me !

Après une jolie conversation téléphonique avec mon sultan préféré (harem et or noir sous forme de champignons), où comme toujours sont revenues sur le tapis les activités des SEL, force m'a été de répondre à nouveau " Toujours aussi dégoûtée". L'envie m'a fuie quand je me suis trouvée confrontée à des attitudes que je trouvais incompatibles avec l'idée que je me faisais - et que je me fais toujours ! - d'un monde de partage. Et en trois ans, je n'ai pas su retrouver un élan qui me ramène au sein de cet idéal écroulé.

Cet article sera-t-il le dernier de mon blog, ou bien trouverai-je de quoi rebondir ? Car j'y pense souvent, au SEL de Sisteron, au Sel de Château (Arnoul(x), vous avez dit Arnoul(x) ?), à toutes ces expériences dont certaines furent tellement bonnes. Et puis au reste, le moins bon, le beaucoup moins bon.

C'est ce moins bon que je voudrais exprimer, en essayant de pas trop pisser le vinaigre, et peut-être pour pouvoir lire quelques réactions qui, éventuellement, m'aideraient, va savoir. Peut-être que ce blog en sommeil se réveillera chez ceux qui aimaient venir le lire ? Car cette rupture me laisse un goût amer d'inachevé, comme dirait l'autre.

D'abord, peut-être, parler du refus de la liberté d'expression, orale, écrite, mais également manifestée - par des idées, des attitudes ou des engagements qui ne vont pas forcément tous dans le sens imposé. Je dis "imposé" car c'est ce que j'ai ressenti de la part de certaines personnes, bien entendu "meneuses" du projet. Y a de la lutte pour le pouvoir, pour imposer ses vues, en haut du panier ; et rien que pour ça, j'ai tourné les talons. Me confronter ? J'ai essayé, un peu. A peine. Je ne suis pas du genre combattif, plutôt fuyarde. Dont acte. Sauf que la fuite laisse un arrière-goût... Heu... Amer ? D'inachevé ? Ah ! Ah ! Ah !

Pour dire vite, quand on n'est pas d'accord, on n'a pas la place ni le droit d'exprimer son sentiment, sous peine de se faire jeter assez méchamment. On va faire un petit détour par une case déjà cochée : la case "sensible". Aux SELs, rares sont ceux qui n'ont pas un besoin de reconnaissance assez exacerbé. J'en fais partie. J'imagine que c'est un corollaire aux situations de recherche d'un monde meilleur : forcément ça sous-entend qu'on n'est pas bien dans le monde tel qu'il est, qu'on n'y trouve pas sa place. Non ? En font partie au même titre et peut-être bien davantage encore, les meneurs, ceux qui organisent, qui expriment, qui paraissent. Sauf qu'ils ne l'admettent jamais. Ils sont "engagés" "sincères", "à fond", ils se donnent (et c'est vrai !), tellement qu'ils font de qui ne partage pas exactement leurs élans un taureau dans l'arène. A mort ! Et surtout, cachez ces oreilles que je ne saurais voir.

Ce qui m'amène à la deuxième raison, ce besoin de paraître qui m'insupporte pas mal. Est-il besoin de s'étaler ? Toujours les mêmes sur les photos, toujours là où il faut quand on parle des SELs, toujours les mêmes, les meneurs, tous avec un titre bien ronflant genre "Président". Au rapport mon commandant. Comment tu me trouves, dis ? 
Pourquoi ça m'insupporte ? Bonne question. Ben ça va pas non plus avec mon idéal de partage. Il faut des meneurs ? Oui, bien sûr, et ils sont rares, hélas.
En même temps, s'ils étaient plus nombreux, je vous dis pas le carnage. Directement inspiré du parti socialiste version 2008. A moins que ce soit le parti socialiste qui se soit inspiré des SELs ? L'acmé.


La morale de l'histoire ? Elle est toute bête : je ne trouve pas ma place. Je ne veux pas me ranger sous une bannière. Je veux pouvoir garder ma liberté. Les SELs sont une aire de non-liberté et de course au pouvoir et au paraître exactement comme dans cette société qu'ils sont censés changer. Et c'est bien là où le bât (me) blesse encore et toujours, m'empêchant de me réatteler à un idéal qui pourtant m'importe toujours autant.


Qui me répondra ? Se souvient-on encore de moi ? Qui vivra verra...






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